Plus de trois siècles nous séparent, de
l’annexion du Roussillon et de la Cerdagne à la couronne de France. Le règne de
Louis XIV, fut un règne guerrier ! Il gagnait parfois les batailles avec
les armes, mais aussi avec le cœur ! Après le traité des Pyrénées (1659),
le voilà qu’il épouse en justes noces, l’infante Marie-Thérèse d’Espagne (juin
1660), profitant ainsi de l’héritage espagnol, jusqu’en 1715, l’année de sa
mort.
Pour sécuriser ces nouvelles frontières,
il fallait construire des fortifications. Pour cela, il fit appel à un grand
architecte, spécialiste dans les ouvrages militaires, le Maréchal de Vauban,
commissaire général des fortifications, qui furent très efficaces et moins vulnérables
à l’artillerie. Œuvre colossale, utilisant les ressources du terrain pour les
besoins de la défense. Notre département possède encore, bon nombre de ces
bâtisses : Les remparts qui abritent le Palais des rois de Majorque, ainsi
que la citadelle, ont été construits sous Louis XI, Charles Quint, et Philippe
II. Ainsi le fort de Salses, modèle d’architecture militaire de son temps, fut
bâti en 1504 par les espagnols, pour défendre l’entrée du Roussillon. Par
contre, à Mont-Louis, le fort, construit après le traité, de par sa position,
domine et surveille la Cerdagne ; il est donc d’importance stratégique.
Dans la vallée de la Têt, les remparts de Villeranche du Conflent, ont été
entretenus et réaménagés. Dans le Haut Vallespir, Prats de Mollo s’honore
d’avoir été une ancienne place forte, encore bien conservée XVII°. Le col du
Perthus à vu s’élever le Fort de Bellegarde. Sur la Cote, Port-vendres a eu son
lot de fortifications : Le Fort Béar, au sommet de la colline du même nom,
ouvrages militaires et casernements sur les contreforts de la Madeloc, ainsi
qu’autour du port. Quant à Collioure, la ville devenait, elle aussi, une
véritable place forte ; Beaucoup de constructions, qui témoignent d’un
riche passé , érigées autour et à l’intérieur de la ville ; Le fort Saint
Elne , Dugommier, Taillefer, fort Carré, fort Rond, fort Miradou, encerclent la
cité . A l’intérieur, des remparts sont dressés autour du château royal
(Résidence d’été des vieux rois de Majorque) ; Ce château est parfois
appelé ; à tort, Château des Templiers XIV°).
Que reste-il aujourd’hui de tous ces
bâtiments. Le château est restauré et entretenu par le conseil général, ainsi
que le fort Carré. D’autres ouvrages, ont été achetés par des privés :
Saint-Elme, Taillefer, Dugommier, donc on peut dire, que dans l’ensemble, ces
constructions n’ont pas été inutiles
En ce qui concerne le fort de Mont Louis et le fort du Miradou à Collioure, ce sont les deux sites qui ont répondu au mieux, aux besoins de l’armée :
Villes de garnison traditionnelles, situation géographique, architecture militaire, installations adéquates, environnement favorable aux activités et manœuvres diverses ; Ils furent adoptés.
Citadelle de Mont-Louis
Mont Louis développe ses activités liées à la montagne ; ce qui est normal, car la Cerdagne ne manque pas de structures naturelles pour cela : Escalades, marches en milieu hostile : Forets, Neige, Froid, stages d’orientations, sport de combat, Alors que Collioure, s’intéresse aux activités nautiques : Nages avec ou sans équipement et dans toutes circonstances, Plongées en apnée ou avec équipement, déplacement en canoë, combats simulés !
Mont Louis développe ses activités liées à la montagne ; ce qui est normal, car la Cerdagne ne manque pas de structures naturelles pour cela : Escalades, marches en milieu hostile : Forets, Neige, Froid, stages d’orientations, sport de combat, Alors que Collioure, s’intéresse aux activités nautiques : Nages avec ou sans équipement et dans toutes circonstances, Plongées en apnée ou avec équipement, déplacement en canoë, combats simulés !
Ainsi, ces deux centres, se complètent et
oeuvrent pour un même but. . Tous ces personnels, hommes et parfois femmes,
tous volontaires, sont là, pour apprendre ce dur métier, au service de la
nation. Si Vauban revenait sur terre, que penserait-il de tout cela ? Il
était pourtant nécessaire de réfléchir à la façon de se défendre, selon les
nouvelles règles de la guerre moderne !
S’il vous arrive un jour, de vouloir satisfaire
votre curiosité, et assister à une séance d’entraînement de ces stagiaires,
vous verrez ainsi, que la fiction, ressemble à la réalité ; Des scènes qui
peuvent, hélas ! Se présenter en des moments plutôt malheureux Espérons
que tout cela ne restera que fiction !
Vauban, en son temps avait fait
le nécessaire pour défendre les villes et villages, on peut dire, que
maintenant, l’armée nouvelle a suivi son exemple et a marché sur ses pas.
Souhaitons, pour finir, bonne carrière à
tous ces stagiaires, en espérant que ces leçons, leur seront bénéfiques, en
prêchant le fait, de ne pas en avoir besoin !
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