VOUS AVEZ
DIT CULTURE ? QUELLE CULTURE ?
Par Armand Aloujes
Revenons un
instant, aux vieux siècles des rois ;
Le temps, où les artistes créaient de beaux. Chefs-d’œuvre où la
peinture en ces temps, avaient la faveur des rois, afin de mettre en valeur,
tout leur personnage. Les musées sont bien là pour pouvoir témoigner de la vie
de la cour, de certains personnages, et aussi celle, qui parfois, représentait
la société de l’époque, telle qu’on la voit maintenant, grâce à la photographie.
On peut dire, donc, que toutes ces belles choses, sont pour nous, une vraie leçon
de l’histoire de France racontée par l’image.
Si l’art pictural nous enchantait, que penser aujourd’hui
de toutes ces nouvelles modes ?
Certains y
trouvent le plaisir de les admirer. C’est selon le goût de chacun, bien sûr !
Tous ces
tableaux, qualifiés d’abstraits, représentent pour leurs auteurs, une
impression, un sentiment, une autre vision des objets. Aux amateurs de les comprendre.
Je crois qu’on pourrait dire que cette peinture abstraite, est à la peinture
classique, ce qu’est la poésie lyrique, à la poésie épique ! Il faut dire
aussi, que la poésie de nos jours, à la jungle des arts, n’est pas à son aise.
Elle joue pourtant, un rôle important
pour l’épanouissement de la langue française
, où l’argot et franglais, prennent beaucoup de place. Le poète essaie
de refouler par le vers et la rime cette ingratitude. Mais ! Hélas, le
rêve, de nos jours, n’a guère de place.
Cinéma et télé, éloignent la jeunesse de la
littérature ; C’est une constatation, mais non une critique. Il faut vivre
avec son temps ! Où sont donc
passés, le temps où les grands auteurs,
Poètes
écrivains, représentant jadis l’élite de la nation ? Cette période de
l’histoire est bien terminée. Hélas !
Puisqu’il n’est pas permis de rêver de nos jours, laissons aux
réalistes, le soin de la culture. Peut-être
ont-t-ils peur de s’abaisser en écrivant des propos insensés, des idées
obscures, sans bien réfléchir, afin que leurs idées, soient bien nettes et
pures ?…..
Il est dans tous les arts, des degrés
différents
On peut avec
honneur, remplir les seconds rangs,
Mais dans
l’arts dangereux de rimer et d’écrire,
Il n’est
point de degrés, du médiocre au pire… !
Le
texte fait référence à la préface de Boileau
- chant VI, (17o1)
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