Par Andreu Capeille
DU RÊVE
ILLUSOIRE …
Actuellement ? Peut-on sauver le Grau ?

… mais quand pensent les spécialistes, les biologistes,
les écologistes, les profanes, les
décideurs? Il semblerait que les réponses soient plus ou moins partagées. Ayant
eu l’occasion de consulter quelques spécialistes de l’environnement, cette
remise en l’état du Grau leur paraît actuellement totalement illusoire! Il est
vrai qu’au début des années 50, l’écologie n’était pas encore développée comme
elle l’est aujourd’hui.


Essayons donc
aujourd’hui de préserver tel quel ce milieu naturel, en faisant en sorte que
cette zone humide entourée de senills ne devienne pas au fil des ans, un
dépotoir pour certains et pour d’autres un « caganer ou un urinari » (W.C).
Il serait certainement très utile et harmonieux, d’avoir son pourtour un tant
soit peu nettoyé, surtout côté route où des arbres encore peuvent recevoir sous
leurs ombrages quelques amateurs de repas sur l’herbe. Mais voilà ! Il y a
un hic : La municipalité d’Argelès avait manifesté l’intention d’effectuer
ce nettoiement, c’est-à-dire enlever les détritus, les objets inutiles qui
traînent, débroussailler, etc…de plus cette même municipalité avait manifesté
le désir et sa ferme volonté de faire évoluer les choses dans le sens d’une
parfaite conservation, pour cela, elle se proposait d’améliorer l’esthétique de
cet environnement et faire que l’eau du Vall Maria aille dans le Grau et non
sur le parking. Il suffirait de faire un petit chenal qui assurerait ce
passage.
De nos jours, la
commune d’Argelès a posé des protections grâce à des barrières qui délimitent
la partie sablonneuse du bord de l’ancien grau. Mais encore, surtout l’été, malgré
cela, il y a des personnes qui s’infiltrent à l’intérieur pour aller satisfaire
un besoin naturel. A quoi servent dons les toilettes qui sont aux abords du
parc auto ? Faudra-t-on placer un panneau comme celui que vous voyez.

Il est toujours difficile de faire cohabiter volonté des
uns et manque de civisme des autres
En conclusion,
Si l’on veut
éviter que le panneau descriptif de la zone planté dans le sable ressemble à un
mausolée, tout en étant très utile, respectons le mieux possible cet espace
naturel, l’environnement y gagnera tout comme la beauté du proche paysage portuaire.
Allier la splendeur et le calme du milieu naturel avec le modernisme d’un port,
cela peut sembler incongru, mais pourquoi pas ? L’on sait bien que la
renaissance du Grau original s’avère impossible, mais au moins ce petit travail
de mémoire rappellera à beaucoup des instants de leur jeunesse, et où sur ses berges, on voyait des
enfants, des pêcheurs, des oiseaux…..
Actuellement,
l’ensemble de cet espace entouré de la barrière qui se veut dissuasive empêchera
t’il le jet de résidus, de canettes ou bières
ou de tout détritus de nourriture résultant de pique-niques sue le sable ?
Nous espérons tous que cette protection soit efficace. Soyons respectueux de
nos espaces de liberté !
Photos: Les barrières de protection - Vue de l'ensemble des senills - Bord de la route qui entre dans le Racou - Arrivée du torrent du Vall Maria au petit pont - Vue vers le sud, côté port - Vue côté nord vers le port.
Photos: Les barrières de protection - Vue de l'ensemble des senills - Bord de la route qui entre dans le Racou - Arrivée du torrent du Vall Maria au petit pont - Vue vers le sud, côté port - Vue côté nord vers le port.
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