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jeudi 11 octobre 2018

Revues Livres Argelès-sur-Mer


HISTOIRE D’ARGELES ET LA REVOLURION, LE TEMPS DES INITIES. 
REPORTAGE DE L’INDEPENDANT
(Publié le lundi 30 septembre 2019)



     Jean-Pierre Bisly planche depuis quelques années sur l’histoire de la révolution, notamment sur les privilèges que certains on obtenus.
     De quelle façon leur comportement leur a valu de tels avantages ?
C’est sur ce thème qu’au fil des pages vous connaitrez mieux l’histoire d’Argelès.
     Ce livre, malgré le titre de ces évènements, n’a pas grand choses voir avec celui de Pierre Besson qui relate les faits des mouvements révolutionnaires d’Argelès et du comportement des personnes et des représentants du peuple dans la période 1789 à 1799.
Cet ouvrage édité par Massana a été publié à l’occasion du bicentenaire de la Révolution Française en 1989.  Andreu Capeille

MASSANA-ALBERA N°60 DERNIÈRE PARUTION.

     Tout a une fin. Après 50 ans de publication, Massana-Albera cesse ses activités papier, par contre comme vous le voyez, la revue continue sous la forme numérique dont vous pouvez aussi devenir acteur en nous adressant textes et images!
     Dans cet ultime sommaire, se détache en page 2 et 3, l’édito d'Andreu Capeille sur fond de tous les numéros de la revue depuis octobre 1968.
     Vient ensuite la reprise de la météo d'août 2018 à décembre 2018. 
Un événement historique important va avoir lieu avec de multiples conférences et expositions sur la Retirada de 1939. Le thème de cette manifestation rst: "Février 1939 - Février 2019, mémoire et Images" 
     L'Exposition que l'on peut découvrir à la Casa de l'Albera s'intitule: De fil en Aiguille.
Ces informations sont du "Crédit.com. Mairie d'Argelès"  
      Le référendum en Catalogne et ses péripéties sont décrites par l'Andreu Capeille, tout comme les recettes qu'il nous propose qui semblent succulentes!
                                                                                                                                          
La poésie roussillonnaise d'Armand Aloujes nous dépeint le "Concert de sardanes à Collioure"
     Pour clore les pages de ce dernier numéro, Christian Baillet nous rappelle la tradition de la construction de nos anciens monuments dans son étude sur les "Matériaux et des hommes à Sorède"
Voici clôturé ce cycle éditorial de 50 ans, et rendez vous cher lecteurs sur ce blog! 
Clichés divers sur la médaille de la ville d'Argelès-sur-Mer remise à l'Andreu Capeille pour l'ensemble de ses activités bénévoles - La Une du dernier numéros de Massana-Albera - Le four à chaud el forn à Sureda.

  MASSANA-ALBERA N°59 L’AVANT DERNIER
     Nous approchons irrémédiablement vers l’ultime parution de la revue, qui fin décembre aura duré 50 ans et sera le numéro 60. Mais de cela nous en reparlerons dans notre bilan culturel au cours du 1er trimestre 2019.

Mais pour l’instant jetons un regard sur le sommaire :
Deux articles importants attireront votre attention. L’un de Martine Camiade et de Jean-Pierre Lacombe-Massot intitulé : Seigneurs de Laroque (La Roca), des Perarnau aux de Sarda. Eléments biographiques. L’autre de Christian Baillet sur les débuts de l’économie touristique à Sorède (Sureda).
     La chronique sur les vins de l’Albera de l’Andreu Capeille, s’est attardée sur le Domaine Tambour de Banyuls-sur-Mer.
     Sont développés aussi : la suite du référendum en Catalogne, et uniquement l’évolution des fats par l’Andreu Capeille, tout comme les événements de l’Albera, quelques recettes de cuisine, enfin les Livres et Revues y sont décrits.
     Question humour, toujours sur les paroles gentilles et populaires ouïes au Carrer Llarg d’Argelers par l’Esgarrapaire, incisives mais pas méchantes.
     La tradition Météo concerne ses évolutions depuis avril jusqu’à juillet 2018. L’ensemble comme toujours bien illustré.
Clichés: N.D. du château de Sorède - Cuisine du seigneur de Laroque - Le tambour, sculture de Claude Chalencon et le Tambour de la cave Tambour de Banyuls. 


LES ARGELESIENS ET LA GRANDE GUERRE. 

Com Ville Argelès.
     Elle vous plongera dans les petites et grandes histoires du patrimoine naturel, bâti ou historique de la ville : la collection Histoire(s) d'aquí est née !
     Cette collection 100% argelésienne se consacrera à la mémoire et à l’histoire locale, à la richesse du patrimoine naturel et bâti d'Argelès-sur-Mer. Le premier opus a pour sujet la vie des Argelésiens pendant la Première Guerre mondiale et sera disponible dès le 2 décembre au prix de 6 € à la Casa de l'Albera et au Mémorial du camp. (1)  Le lancement officiel de la collection a eu lieu à la « Casa de l'Albera » (place des Castellans) le samedi 2 décembre à 10h, en compagnie des élus et des descendants des Argelésiens portraiturés dans ce premier ouvrage.
Nombreux sont les argelésiens qui y ont participé, tant sur les récits que sur les illustrations. Un ouvrage indispensable pour mieux connaître l’histoire de notre ville d’Argelès.
(1). "Les Argelésiens et la Grande Guerre". Edité par la Mairie d’Argelès – Novembre 2017 - Collection Histoires d'Aquí, 62 pages, 6 euros. Premier numéro. 



MASSANA-ALBERA n°58 

  La revue Massana Annals Annales. Vers les 50 ans! : C'est dans le courant d'octobre 2018, que la publication aura déjà 50 ans, nous y reviendrons en temps voulu. Mais qu'y a t-il dans ce numéro?

Tout d'abord l'histoire d'Argelès et plus précisément celle de la chapelle Saint Jérôme ou Sainte Madeleine? C'est Joan Pere Bisly qui traite le sujet toujours avec des arguments d'archives. Rien de polémique si ce n'est de savoir comment effectivement on doit dire. Nombreux seront les Argelésiens qui vont se pencher eux aussi sur le sujet.

     A Sorède, dans l'étude de la vie de tous les jours et des mœurs d'autrefois, Christian Baillet nous fait découvrir des façons de vivre ou d'agir, qui aujourd'hui, nous interpelleraient à savoir sont-elles désuètes ou provocatrices? A vous de forger des opinions certainemnt différentes, mais toujours passionnantes!
     Armand Aloujes se promène dans le petit port colliourenc qu'il connait très bien, en nous racontant comment les gens vivaient "avant". Il termine dans une phrase qui résume les activités d'avant et annonce les nouvelles : Cela, c'était après la guerre, une autre histoire commençait!

     Dans les Vins de l'Albera, Andreu Capeille nous promène à Cosprons (Port-Vendres) dans le nouveau cellier de Bruno Servant qui se nomme sans équivoque : Domaine Bruno Servant. Cette découverte viticole permettra à beaucoup de traverser et visiter ce très beau petit hameau de notre Côte Vermeille et tous naturellement les vins élaborés par Bruno et son fils Léon.

   Les aventures politiques de la Catalogne aujourd'hui sont suivies
au jour le jour par l'Andreu Capeille, c'est à vous de peser le pour et le contre.
     Un très touchant conte sur une "Vie de chats" rédigé par Suzanne Capeille, qui nous a quittés
dans sa 106ième année, fin décembre 2017. 

     Suivent les habituelles rubriques de la Météo, de l'Expo de la Casa de l'Albera sur les "poilus catalans et d'Argelès", ainsi que les recettes de cuisines.
Nombreuses sont les illustrations qui illustrent ces reportages. 
Saint Jérôme ou Sainte Madeleine? Carte postale des années 1900 environ - Liste des médecins et pharmaciens de Sorède et Suzanne Capeille le jour de ses 105 ans - Le chat Gatet.  


L’ALMANACH BOHER D’ARGELES 19ième et 20ième siècle.
Sébastien Boher, météorologue à Argelès-sur-Mer.  A. Capeille  
     L’almanach a été durant de nombreuses années une édition très courue parmi les gens, surtout des campagnes, car il donnait des renseignements utiles pour les activités rurales. 
     Celui présenté est dans la lignée de tous ceux édités en Roussillon. Monsieur Sébastien Boher, météorologue établi à Argelès-sur-Mer, prit la suite de la revue « Le Canigou » n°20, en 1876, devenant par simple changement de titre « Almanach Boher » en 1908.
     En 1876 le très populaire « Almanach Boher », dont le tirage fut certainement relativement important, car sa diffusion débordait le département des Pyrénées-Orientales. Des familles de l’Aude (Carcassonne, Corbières, Narbonne,...), de l’Hérault, de l’Ariège,  en possédaient des exemplaires au début du 20ième siècle. C’était un ouvrage très lu dans le Languedoc, il est paradoxalement l'œuvre d'un Catalan, « météorologue » à l'écart du Félibrige, mais largement influencé par ses productions.
     En 1908, l’ouvrage porte le même titre et le même nom de son rédacteur Sébastien Boher, météorologue à Argelès-sur-Mer.     En 1914 idem. Il est vendu toujours dans les départements cités plus haut, et : « Dans Pyrénées-Orientales chez plusieurs buralistes, libraires, épiciers et dans le Grand Dépôt chez M. Fau, libraire à Perpignan ainsi qu’à Argelès chez M. Boher même ». (Sic)
     Mais sur ceux de 1929/1939, le rédacteur est M. Jean Piquemal, gendre Boher à Sorède, ainsi que l’Imprimerie Gabelle de Carcassonne.
     Un des dernier publié en 1956, n’indique pas le nom du rédacteur ni le lieu d’édition en couverture. Par contre sur la dernière page on lit la publicité et le nom de Gri – Piquemal, petite fille Boher à Sorède. Il semblerait que cette famille en a été une des dernières rédactrices participantes à son édition avec les Imprimerie Gabelle de Carcassonne.     Evolution des prix ; en 1908/ 40 centimes - 1914/ 30 centimes – 1939/ 1franc 50 - 1956/ 100 francs
Le sommaire des divers numéros.
     Le sommaire variait suivant les numéros, mais l’objectif primordial était bien sûr les prévisions météo de l’année tout comme le calendrier où est indiqué : le jour du mois, le Nom des Saints, le lever et coucher du Soleil, de la Lune, complété par les phases de la Lune.

     Le tableau des plus grandes marées de l’année, est suivi du « guide du cultivateur », des « travaux agricoles », du « Jardin d’agrément », des « Foires », des « Fêtes locales et population par commune dans les P.O et dans les proches départements limitrophes ». On y découvre aussi des publicités, souvent commerciales, écrites et agrémentées de dessins, des conseils pour soigner divers ennuis de santé, tant pour les hommes que pour les animaux, et des petits contes, des poésies, des histoires qui sont rédigés en français, catalan roussillonnais ou en occitan.
Ces écrits, sont inspirés souvent du folklore ou de la tradition familiale des lieux où vivent les auteurs ainsi que des livres, journaux et autres almanachs similaires !
     Au début du 20ième siècle, dans les écoles, ce type d’édition permettait d’acquérir ou de parfaire un apprentissage de la lecture hors de l’école, il était aussi objet familier de partage au sein de la famille, souvent le soir aux abords de la cheminée où les personnes se réunissaient et échangeaient de bonnes histoires ou conseils. 
     Par exemple voici ce qu’en disait dans le numéro de 1929 (1) un certain Marcel Baillat narrateur dans - Cucugnan village que j’aime - qui contient l'un des rares témoignages écrits sur l'almanach avec ceux de Jules Marouzeau et Joseph Conrazier : « ... le ronron des paroles et la bonne chaleur alourdissaient mes paupières et je somnolais ; alors on me donnait l'Almanach Boher et mon sommeil s'en allait aussitôt. Je m'installais à la table, sous la lumière douce de la lampe à pétrole et je me créais le meilleur moment de la soirée… La plus grande partie de l'almanach était consacrée à des histoires drôles et à des contes. Je me délectais à leur lecture, surtout l'année où j'y ai trouvé le Curé de Cucugnan d'Achille Mir. Mais j'en voulais quand même à l'auteur d'avoir relégué en enfer mes chers Cucugnanais »…
(1)     http://www.livre-rare-book.com/book - Reference : 214156-358
Mais qui était Sébastien Boher ?
     Je n’ai guère  trouvé beaucoup de détails de la vie de Sébastien Boher, si ce n’est, qu’il est issu du petit village de Canaveilles (Canavelles) dans le haut Conflent, perché à 915 mètres sur la rive gauche de la Tet entre Olette (oleta) et Thuès-entre-Valls (Toès i Entrevalls).
Beaucoup de canavellencs étaient bergers, et l’on sait bien qu’au 19ième siècle, cette profession favorise les observations des activités fondamentales de la nature, pluie, soleil, vent, etc…
Lui-même dans un de ses écrit commentait : « Passant mes nuits en plein air, observant et admirant », « Fruit de longues veillées d’un pauvre et indigent berger qui a usé sa vue et sa santé à des obser­vations dont il offre aujourd’hui les résultats au public ».
Voici comment il obtint de « dame nature » son diplôme de météorologue nécessaire à l’édition du fameux Almanach Boher d’Argelès!

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