VOIR NAPLES ET MOURIR ET LE ROUSSILLON !
Armand Aloujes
L’Italie, possède une belle
province : La Campanie, où s’est développée une grande et belle
ville : NAPLES ! Les napolitains peuvent être fiers, à juste titre,
de posséder une cité à tout point de vue magnifique, par son climat
méditerranéen, sa douceur de vivre, par son activité débordante qui s’en émane,
et l’exubérance et la gentillesse de ses habitants. D’ailleurs, ne dit-on
pas ; Voir Naples et mourir » Slogan, qui laisserait penser que rien
d’autre, n’est pas aussi beau, que cette fameuse ville ! Chacun, aime bien
sur son pays, sa terre natale, et nous ne devons pas envier ces napolitains,
car nous avons ici, dans le Roussillon, de quoi satisfaire n’importe quel touriste
réticent ? « Sur notre littoral, faute de grande métropole,
nous avons nous aussi, une série de petits villages, disséminés tout le long de
la cote, qui jouent à qui sera le plus beau, le plus attrayant, le plus
performant, baignés par la même mer, qui baigne la baie de Naples.
Notre
région, possède aussi un arrière pays remarquable, par sa beauté, ses
ressources naturelles, son histoire et sa culture. Venez, amis napolitains,
partager notre bonheur, d’avoir nous aussi, un petit paradis. Venez, vous ne
serez pas déçus ; Vous ferez connaissance de tous nos sites intéressants
et pourquoi pas, fouler les sentiers qui jalonnent la chaine des Pyrénées, des
Albères, aux Vallespir. Vous monterez au sommet
du Neulós, pour vous faire une idée de notre belle région.. Et sans
hésitation, vous traverserez les vallons et les cours d’eaux qui serpentent aux
pieds des grandes et magnifiques hêtraies, tout cela, sous un ciel toujours
bleu, comme le votre, et un soleil toujours brillant, comme le votre ! Notre pays est blotti entre la mer et la
montagne, ce qui favorise les différents aspects de cette région, du point de
vue, climat, agriculture, et diverses activités qui se sont adaptées et
traditionnellement conservées. Et quand vous serez là, vous pourrez déguster
nos produits régionaux, fruits de nos vaillants agriculteurs, ainsi que les
spécialités du terroir, plats dignes des meilleures étoiles. Vous aurez ainsi
le temps d’apprécier, le caractère des catalans, qui se rapproche du
votre ; exubérant, expansif, parfois coléreux, mais toujours accueillant…
Et si votre emploi du temps le permet,
vous constaterez l’enracinement profond des habitants à notre culture (langue,
folklore) et emporterez chez vous, à Naples, les meilleurs souvenirs de votre
passage en Roussillon ? Mais, pourquoi, ne pourrait-on pas appliquer votre
slogan ici : Voir le Roussillon et mourir ! C’est vrai, que nous n’avons pas de
volcan, comme vous, le Vésuve, mais une autre montagne, qui, sans vouloir vous
vexer, est beaucoup plus belle et beaucoup moins dangereuse
Le « Canigo » Votre montagne me fait penser aux habitants d’Herculanum et Pompéi, voisins de Naples, qui, eux, sont bien morts, après avoir vu votre belle cité . Le Canigou, veille, lui, à notre santé !
Le « Canigo » Votre montagne me fait penser aux habitants d’Herculanum et Pompéi, voisins de Naples, qui, eux, sont bien morts, après avoir vu votre belle cité . Le Canigou, veille, lui, à notre santé !
Sachez, cher napolitains, que nous, les
méditerranéens, sommes des privilégiés, car, nous appartenons à cette
communauté d’hommes, de toutes races et religions, sise autour de cette mer.
Grande voie navigable, qui a été témoin de tant de trafic, commerces, guerres
et riche en histoires, mais aussi, témoin de notre civilisation. Une de ces
mers, des plus fréquentées au monde, depuis l’antiquité, jusqu’à nos jours. Sa
beauté, a inspiré bon nombre d’écrivains, d’artistes, philosophes grecs Homère :
L’Iliade, l’Odyssée) et
latins (Virgile, Phèdre). Souhaitons, qu’elle nous inspire, à nous,
contemporains, le respect et l’amour de cette nature, de ce lieu, qui unit une
partie de l’humanité, dans la paix et le bonheur. Quand à vous, napolitains,
continuez à chérir votre patrimoine, et que le dieu Vulcain vous protège !
Le
royaume de Naples, avait besoin d’un roi,
Le
grand Napoléon, se chargea de l’affaire
Je vais
nommer, dit-il, quelqu’un proche de moi,
Pourquoi-pas un parent ? Ce fut Joseph son frère !
Il le
fit roi aussi, c’était de bon aloi,
De tous les espagnols, sur le champ des
Ibères,
Bien sur,
rassurez-vous, ce n’était qu’éphémère !
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