Si la vigne a pu se développer, sur la Côte
Vermeille, et les Albères, c’est grâce aux efforts des braves vignerons, qui ont su mettre tout
leur savoir-faire, dans le but d’exploiter ce territoire pénible et
ingrat ! Préparer le terrain,
construire des murettes, tracer des chemins, des rigoles (agulles).
Malgré
toutes les difficultés, le vignoble s’est bien développé. Nos vaillants
vignerons, n’avaient à l’époque, qu’un outillage rudimentaire. Chaque outil
était conçu pour un travail bien défini et sans aucune machine, alors
qu’aujourd’hui, grâce aux nouveaux engins, le travail s’est bien amélioré. La
vigne, dans notre belle région, est un vrai patrimoine, témoin d’un grand passé.
Le travail de la vigne s’étale aux
rythmes des saisons.
C’est justement en automne,
que les transporteurs (trajiners), descendaient du haut-Vallespir pour les
vendanges. Nous les voyons défiler
fièrement, déambulant, d’un pas rapide et sur, depuis leur haut canton jusqu’au
village de leur employeur. Tous ces mulets étaient accoutrés de magnifiques
harnais, rivetés de cuivres rutilants et agrémentés de pompons multicolores. Le
concert des grelots garnissant leur poitrail, résonnait dans les rues du
village.

Si la côte a pu ainsi se
développer, la moyenne et haute montagne, a pu tirer son épingle du jeu, car,
des responsables ont su mettre en évidence, tous les atouts de ces magnifiques
lieux et en faire profiter tout un chacun (Sport, randonnées, vacances
scolaires, loisirs ? Le beau Vallespir méritait cela !…
Avant de clôturer ces propos, une petite
histoire de famille : Mon arrière grand-père Nou François venait faire la
saison à Collioure, il était de St Laurent de Cerdan. Pour la fête du 16 août,
aux arènes, le taureau emboulé l’a blessé.
Et malheureusement il en est mort. La fête n’était pas pour tout le monde ce jour-là.
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