LA MUSIQUE. Armand Aloujes
Miracle surprenant, qu’engendre la
musique ! Il assoupit l’enfant, dans les bras de sa mère, alors qu’au coin
du feu, à ses heures perverses, l’homme écoute en rêvant, les mélodies
d’antan. Et c’est parfois en tout lieu
et en toutes circonstances, que ce miracle-là, advient, sans qu’on l’attende.
Se faufilant partout et c’est la joie qui gagne, car elle nous fait chanter les
plus belles chansons ; C’est lui, qui parfois, fait perdre la tête, à tous les jeunes gens, venus sur les places,
danser et s’amuser. Voyez bien les soldats, défilant dans les villes, marchant
fièrement aux pas cadencés. C’est bien le miracle qui les entraîne, pour
marcher dans un ordre parfait. Le miracle, aujourd’hui, pareil qu’une machine,
engloutit dans les salles, les fervents connaisseurs. La musique est son nom,
véritable fée, être fabuleux, qui séduit tous les cœurs et surtout adoucit tous
les mœurs.
Nous devons ce miracle, à cette race
d’hommes, qui ont laissé pour nous de magnifiques œuvres. Créateurs immortels,
grand musiciens et poètes, tels que Mozart, Strauss, Chopin, Beethoven.
Certains, sous d’autres cieux, créateurs éphémères, ont poursuivi l’essor,
chacun à sa façon, et ont su nous bercer
avec leur création.
Ces belles envolées de paroles et musiques,
que les hommes ont su amalgamer ; Fontaines de bonheur et autre miracle
que sont ces belles mélodies
C’est pourtant fort aisé, d’écouter ces merveilles,
Lorsque
les mélodies, issues des instruments,
Viennent par leur parcours, jusque dans nos oreilles,
Pour nous faire oublier les jours d’abattement.
Le miracle a
voulu, qu’aux heures de prière,
Quand monte vers le ciel, du haut du vieux clocher
L’Angélus, rituel, pour ces gens de la terre
Qu'Euterpe, ou Érato, viendront les consoler...
Qu'Euterpe, ou Érato, viendront les consoler...